Notre presqu'île .com

archives, histoires, images

de la presqu'île de Crozon

EN IMAGES

?  

Quoi de neuf ?

Presse ancienne

Cartes postales

En mots

En images

En cartes

Savez-vous ?...

Guerre 14-18

Recensement

Éditions Notre Presqu'île

La Fabrique de l'Histoire   de Camaret

liens utiles

bibliographie

contact

 

   revenir en arrière
 

1903
Un enterrement à Crozon

 

Cette photo, du photographe Henri Duval, a été faite au tout début du XXe siècle (en 1905 les grands arbres de la place, très malades, étaient coupés). Elle est intitulée Enterrement en Bretagne. On y voit une foule suivant un enterrement, en haut de l'actuelle rue Alsace-Lorraine. Elle arrive sur la place de l'église. Au passage du cortège, on se penche aux fenêtres, on sort sur le pas de sa porte : Qui enterre-t-on ?...

 

Quand le mort était de Morgat ou d'un des villages du cap de la Chèvre, l'historien Auguste Dizerbo raconte* qu'autrefois, et jusqu'en 1923-24, on emmenait le cercueil jusqu'à Crozon sur une charrette. On montait par le Cré (actuelle rue de la Chalotais, la rue du cinéma) et on s'arrêtait en son milieu, à la Pierre du Cercueil (la grosse pierre que l'on voit au 1er plan à droite, ci-contre). Le cercueil y était déposé et on attendait là le prêtre.

Quand il arrivait, des hommes prenaient alors le cercueil sur leurs épaules et le cortège se reformait à la suite du prêtre pour aller jusqu'à l'église**.

 

Malgré la construction de maisons tout autour, la Pierre du Cercueil est encore là aujourd'hui (carrefour de la rue Lamartine).

Photo de Joseph Villard (Quimper), éditée en carte postale sous le titre Descente à la plage.

source Fonds Villard

 

 * article de J.-J. Kerdreux et D. Cadiou, revue Avel Gornog n°10 p. 40

 

** Dans la Dépêche du 23 juillet 1928, M. Cariou, maire de Crozon, explique, à propos de ce que rapporte le char funèbre à la commune :

  Nous avons fait l'acquisition d'un char en août 1924, et l'avons mis en service le mois suivant. On comprendra facilement que pendant les quatre derniers mois de cette année-là, ni même pendant l'année suivante, il n'ait pas produit comme dans la suite. Quoique l'innovation ait été bien accueillie par une grande partie de la population, il a fallu du temps pour que le char fût demandé, surtout pour les villages éloignés où l'on pensait que son coût serait en rapport avec les distances. D'autre part, plusieurs familles voulaient rester fidèles aux anciennes coutumes; depuis deux ans, tout le monde en use.

 

 

© notrepresquile.com 2014-2024

 

Mentions légales et Conditions Générales d'Utilisation      |     Qui fait ce site ?

 

Selon la loi Informatique et Libertés du 6/01/78 modifiée en 2004,
vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations vous concernant, que vous pouvez exercer en nous écrivant.