•Le Bateau-des-Sorcières, de Gustave Toudouze (2024) — Avec ça que tu n’en es pas des îles, toi, la Gadouna. Et de l’île de Sein, encore ! Yves eut un haut-le-corps, en se demandant : « Gadouna... L’île de Sein... Ce serait-il point la femme à Gadouna, qu’a péri en mer, dans les temps ? C’est pas elle cependant... Trop vieille qu’elle doit être, à c’t’heure, si elle vit encore. À moins que ce soit son intersigne ?...» Il hésitait à poursuivre son chemin, combattu entre sa curiosité et la terreur d’une rencontre avec un être décédé. Mais là-bas, les pêcheurs de Douarnenez se décidaient à regagner leurs barques, bougonnant, lançant des injures, où revenait l’insulte : « Faillis chiens de Camarétois ! » Puis, en adieu, un souhait féroce : « Qu’ils crèvent donc tous, dans leur Camaret de misère ! »
	• Le Reboutou, de Gustave Toudouze (2024) Issus de la même terre, le Reboutou de Crozon et le curé de Camaret partagent, au fond, les mêmes croyances. Mais ils se défient l’un de l’autre parce qu’ils ne se sont jamais rencontrés. Une barrière artificielle, celle des préjugés, les sépare. Et quand un jour, au large de Morgat, le neveu de l’un et la fille de l’autre se sauvent mutuellement la vie…
	• Péri en mer !, de Gustave Toudouze (2024) Réédition du grand roman populaire de 1889 qui a fait connaître Camaret et la vie des pêcheurs de sardines à la France entière.   « Tout semble s’être réuni là pour séduire et effrayer, pour étonner, pour frapper l’imagination, pour jeter l’esprit aux vertiges de l’immensité et du mystère, pour faire comprendre ce que c’est que la fin d’un monde, le Finistère (Finis Terræ) du monde ancien : c’est le Chaos, c’est l’Infini, c’est la Poésie embaumée, c’est le Rêve, c’est la Légende, c’est la hurlante Épouvante ! »
	• Quel beau temps !, de Bruno Charoy et Jules Renard (2023) Quel beau temps ! Dire qu'il y a eu des morts aujourd'hui... écrit dans son Journal le 20 avril 1909 l'auteur de Poil de carotte, Jules Renard. Cent treize ans plus tard, Bruno Charoy, photographe émérite, entame son journal d'un étang, jusqu'à rencontrer, un doux matin, un rouge-gorge qui, sans aucun doute possible, s'exclame : Quel beau temps ! Dire qu'il y a eu des morts aujourd'hui...
	• L'ivre du Soleil, de Brigitte Charoy (2022) Le grand poète Saint-Pol-Roux a raconté, dans de nombreux poèmes le plus souvent en prose, plusieurs épisodes de sa vie, de Marseille à Paris, dans les Ardennes, et enfin dans le Finistère, à Roscanvel puis à Camaret où il passa les trente-cinq dernières années de son existence. L’ivre du Soleil est une sélection de ces textes, présentés chronologiquement, pour faire connaissance d’un même coup avec la vie et l’œuvre de cet humaniste, simple, généreux, et tellement vivant...
	• Allez... Hop ! Je mets mes tongs et je vais à la plage, Collages et photos d'Isabelle Krausz (2022) Isabelle Krausz, photographe, collagiste, coloriste, arpenteuse joyeuse et légère de la Presqu’île de Crozon, a montré à ses amis les collages qu'elle avait faits à partir des photos de chaussures rejetées par la mer. Ils en ont fait des petits textes...
	• Presqu'île en poche, guide touristique de la Presqu'île de Crozon (2021) Des incontournables (plages, monuments historiques, mégalithes, chapelles, musées...) aux très utiles (tables de pique-nique, bureaux de poste, WC publics, stations d'essence...) pour profiter et visiter au mieux ce joyau du Finistère qu’est la Presqu’île de Crozon...
	• Rostudel, terre de rebelles, de Florence TRYSTRAM (2020) - roman Voici l’histoire d’une maison de pierres, et de la terre de pierres qui la porte : Mez Guen, à Rostudel. À l’extrémité du Cap de la Chèvre, à l’extrémité de la presqu’île de Crozon, à l’extrémité du monde. Mez Guen, le champ blanc, le champ des âmes mortes...   Personne n’aurait osé s’y aventurer la nuit. Le curé de Saint-Hernot, lorsqu’il venait bénir les terres de Rostudel, évitait de passer devant celle-là. Les enfants n’y menaient pas paître les troupeaux après la récolte. Les femmes se signaient lorsqu’elles devaient le longer pour descendre à la grève.
	• Denez Cadiou, de Jean-Luc PÉRON (2020) Histoire véridique et fantastique d'un Camarétois d'exception né en 1984 et disparu en 1691 - roman Vous lirez dans ces pages ce qu’il advient d’un gentil et heureux père de famille camarétois quand il s’avise de faire l’écrivain. Avec lui, vous irez aux confins de la Nouvelle-France, de Trésigneau à Pen ar Yeun, dans l’effroyable tourbillon de la Clairière, aux pays des Hurons et des Iroquois... Mais attention ! Vous devez prendre un engagement avant de commencer la lecture de cet ouvrage : ne jamais ouvrir le Rideau plus que nécessaire. Dans le cas contraire, l’éditrice prévient qu’elle décline toute responsabilité quant aux conséquences. Notamment pour votre rapatriement.
	• L'ego du capitaine, de Jean GROUHEL (2020) récit J’aime me trouver en mer sur mon voilier, Morvarc’h. Avoir un horizon dégagé sur 360°, jouir des étoiles sans lumière parasite, être branché en permanence sur la mer et le vent, en harmonie avec le bateau et la houle, ressentir dans mon corps les efforts du bateau pour tracer sa route vague après vague, entendre et sentir l’étrave plonger et remonter sans cesse... tout cela est pour moi un plaisir immense. Mais cette fois-là, je suis allé très près de mes limites physiques...
	• Avant nous (2019), 1181 articles sélectionnés par Brigitte CHAROY dans la presse ancienne tout au long du XIXe siècle jusqu'à l'Occupation, et illustrés de 300 publicités d'époque. Avant nous, ils ont vécu sur cette terre presqu’îlienne et en ont fait ce qu’elle est aujourd’hui. Dans la joie ou la douleur, la misère ou l’opulence, ils ont nourri la terre, labouré la mer, creusé la pierre, chanté le vent. Et ils sont morts. Mais toujours, d’autres étaient là pour continuer l’œuvre. Par petites touches, les journaux l’ont raconté...
	• Si ces messieurs pouvaient plutôt s'installer au salon... tome 2, de Brigitte CHAROY (2018) L'Histoire de l'Occupation à Camaret, tome 2. Suite du journal de Jean Le Joly, du Kermeur. Les Alliés sont là, tout près, à Châteaulin. On chante la Marseillaise. Libres dans quelques jours, quelques heures peut-être, juste le temps pour Mme Talagas de se confectionner un drapeau — elle a vendu tous ceux de sa boutique en oubliant d’en garder un pour elle ! Il faudrait aussi trouver des disques en anglais pour honorer nos libérateurs, Allard branchera ses haut-parleurs sur le quai et... Mais non. Les horreurs de la guerre vont fondre sur Camaret. Pendant trente-huit jours. La liberté aura un goût amer pour beaucoup.
	• Si ces messieurs pouvaient plutôt s'installer au salon... tome 1, de Brigitte CHAROY (2017) L'Histoire de l'Occupation à Camaret, tome 1. Le 19 juin 1940, premier jour de l'Occupation allemande de Camaret, trois officiers se rendent à l'Hôtel des Pois (actuel Centre Apas) pour y installer la Kommandantur. Ils prévoient de transformer le café en bureau, et l’hôtelière, contrariée par ce qui allait bousculer ses habitudes, ose timidement : « Si ces messieurs pouvaient plutôt s'installer au salon... » La réponse fuse, impérieuse : « Impossible Madame, c'est la guerre.» Le narrateur de cette histoire, Jean Le Joly, est fictif, mais tous les faits racontés sont vrais.